♬ Calliope ; beau et parfait.
| Sujet: Champifeuille. Hakuna Matata ♪ Sam 10 Juil - 16:46 | |
| FICHE LITTERAIRE DE Champifeuille, aka Champi. « L'art, c'est l'explosion. » .
| | ■ Crédits ; Bardadoll. ■ Pseudo ; Champifeuille, aka Champi. ■ Prénom ; Sandra. ■ Age ; 19 ans et demi. ■ Genre ; Féminin. ■ Cycle ; Sociologie, première année de fac. ■ Localisation ; Montpellier, Hérault. ■ Fonctionnalité ; Polyvalente. ■ Découverte du forum ; Mocerino et Greenleek. ■ Bons points ; Le graph est joli. ■ Mauvais points ; L'inactivité. ■ Autre ; Bah, non. ■ Code ; Ok par moi-même.
|
.
✗ Livres préférés ; Les bouquins à Bottero, qui trônent fièrement dans la bibliothèque, que je les connais par coeur et que j'ai deux dédicaces de lui dans le Souffle de la Hyène et Le Maître des Tempêtes. Sinon j'aime beaucoup Eragon, le film est très décevant d'ailleurs. J'ai lu tous les Tara Duncan et j'attends avec impatience de savoir qui est ce satané Magister. Je reste une inconitionnelle fanatique de Harry Potter, mais les derniers films ont tendance à me faire regretter l'achat de la place de cinéma. J'ai lu la Trilogie de Bartiméus, excellente comme tout, j'ai lu les Chroniques de Krondor qui sont excellentes - il m'en manque pas mal en lecture, faudra que je les rackette à mon fournisseur 8D - et j'ai adoré la Trilogie de l'Empire. J'ai lu les trois premiers tomes du Cycle de Pendragon, c'est super bien. Bon, évidemment j'ai lu Narnia, c'est sympa mais un peu lourd, le niveau de langage soutenu. Oh et j'ai lu le Livre des Etoiles, qui est vraiment sympathique. J'ai lu La Guerre des Clans, oui, bien sûr XD. Et Artemis Fowl, très sympathique. Mh, je dois en oublier, mais je vais m'arrêter là. Sinon j'aime bien les manga aussi.
✗ Artistes préférés ; Alors alooors. Je suis une grande fan de rock et de métal, mais j'adore le métal symphonique, comme Within Temptation, je trouve ça magnifique. J'adore le punk, comme Sum41 et d'autres, j'ai commencé avec The Rasmus que j'écoute encore. J'aime bien The Offsprings, Nightwish, Evanescence aussi. Et j'adore aussi le musical, comme les musiques d'Amélie Poulain - le film est pourri par contre - mais surtout, je suis carrément sous le charme des musiques de Danny Elfman. J'aime les musiques des dessins animés, surtout celles de Burton ou du Roi Lion. J'aime Muse et Green Day aussi, et quelques chansons d'Indochine. Juste quelques-unes. Ah et j'aime Linkin Park. Owh, j'ai failli oublier de préciser Rammstein XD.
✗ Films préférés ; Tim Burton. Lui toujours. j'ai beaucoup aimé la philosophie de l'Etrange Noël de Monsieur Jack, j'adore le décalage mort/vie de Noces Funèbres, et j'ai bien aimé sa vision de Alice au Pays des Merveilles, même si son 3D était à chier. j'ai adoré Beetlejuice aussi. Il y a juste Sweeney Todd que je n'ai pas vu, ce n'est qu'une histoire de temps ^^. Outre ça, j'ai bien aimé le Seigneur des Anneaux, je suis une fan de Les Autres (avec Kidman OMG *__*), j'ai apprécié Pirates des Caraïbes, et les premiers Harry Potter. A partir du quatre, ça part en sucettes et ça dégoûte de voir la suite. Je vais également voir les Twilight avec ma soeur quand ils sortent, mais c'est juste pour l'accompagner, moi ces trucs cucus ça me colle la gerbe x). Niveau vieux film, j'ai adoré le Vieux Fusil, triste à souhaits sans être fleur bleue comme ce Toilette pourri ^^. J'aime les Disney aussi, et je reste fan des Miyasaki. Faudrait que je voie Ponyo sur la Falaise, un de ces jours.
.
✶ Un de vos textes ;
- Spoiler:
Il n’aurait jamais pensé cela possible. Normalement, ce genre de choses n’arrivait qu’aux filles, dans les quartiers sensibles. Quoique, ne vivait-il pas dans un quartier juif réputé sensible ? Mais il était un garçon. Pas une fille. Ce genre de choses n’aurait techniquement jamais du se produire. Techniquement pas, en effet. Et pourtant.
Appuyé à un mur, les mains pressées contre son bas-ventre, un petit garçon pleurait à chaudes larmes, l’incompréhension se lisant dans ses yeux. Il venait de se faire violer.
Souffre-douleur. Sa classe était remplie d’enfants fous, ce genre d’enfants qui prennent exemple sur leurs parents, qui frappent les petites filles, et ces dernières qui se laissent rouer des coups sans broncher. Ce genre de classe qui cherche, en son sein même, un bouc émissaire, quelqu’un à embêter, à martyriser, sans que personne ne voit rien, et sans que l’élève ne puisse se plaindre, sous réserve d’une punition collective pire encore. Le bouc émissaire, ce fut lui. Parce qu’il était un peu trop petit, un peu trop gros, et un peu moins beau que les autres. Le nez trop long, les cheveux trop gras, le regard trop fuyant. Il avait de plus des résultats modestes et ne se faisait jamais remarquer. L’élève parfait. Les filles se moquaient de lui, les garçons le tabassaient violemment. Ils lui avaient déjà cassé le nez à plusieurs reprises, la jambe aussi, et le bras droit. Jusqu’à ce que le petit garçon ait peur d’aller en cours et finisse par les déserter, pour ne pas être le martyr, une fois de plus, de ses camarades de classe. Incompris et délaissé. Son père était un militaire aussi rigoriste que rigoureux, un homme aimant et vénérant la discipline et la patrie. Un homme qui lui mettait des claques à chaque fois qu’il l’estimait nécessaire, à chaque fois qu’il le voyait pleurer ou s’apitoyer sur son sort. Un homme est fort. Un homme ne pleure pas. Ce sont les femmes qui pleurent. En parlant de femmes, sa mère était elle-même une attachée aux valeurs de la patrie. Et distribuait elle-même son lot de claques à son fils quand elle apprenait que ce dernier avait séché l’école pour gambader dans la forêt, avec un chevalet et des tubes de peintures. Pour la mère, la peinture ne fait pas vivre. Elle aurait voulu d’un fils avocat, voire homme politique, qui l’aurait sorti de cette misère. Pas un idiot de peintre qui passe ses journées vautré dans l’herbe, à peindre le ciel, sans faire rentrer d’argent ni payer son loyer. Il aurait bien aimé lui dire pourquoi il n’allait pas en cours mais peine perdue, elle ne le croyait pas. Son fils, le martyr de la classe, tabassé par tout le monde, ridiculisé en permanence ? Allons, cessez de raconter des sornettes aux braves gens.
Violé. Mais comment est-ce que ça avait pu arriver ?! Malheureux concours de circonstances. Il s’était retrouvé témoin d’une bataille de rues entre deux gangs, qui se tapaient dessus avec un enthousiasme fracassant. Témoin, donc, de cet amour de la violence de la part de l’être humain, le petit garçon avait regardé, subjugué par l’incommensurable bêtise de l’homme. Avant de tout peindre, chez lui, en cachette, dans le grenier poussiéreux où une famille nombreuse d’araignées s’était installée. De retour à l’école, il avait entendu des enfants de sa classe en parler et avait eu la sale idée de dire qu’il avait tout vu, et surtout tout peint. Très mauvaise idée puisque certains élèves de sa classe étaient des frères de ceux ayant participé à la bataille. Ils l’avaient menacé pour l’obliger à leur donner ce tableau, il avait catégoriquement refusé, et s’était fait violemment frapper, encore et encore, jusqu’à ce qu’il crie grâce, mais refuse de rendre son tableau. L’enfer avait alors commencé. Ils avaient tenté de l’intimider mais il n’avait pas cédé, ayant pour une fois décidé qu’il ne se laisserait plus jamais marcher dessus par une bande d’imbéciles, obligés de se mettre à plusieurs pour tenter de résoudre une chose aussi bête qu’un exercice de maths, et incapables d’écrire la date du jour sans se concerter avant. Après l’intimidation était venu le racket. On lui avait pris ses habits, son argent, plus, encore et toujours. Excédé, énervé, à bout de forces, le petit garçon avait hurlé à qui voulait l’entendre qu’il préviendrait la police si ça continuait. Et dès le lendemain, quelques personnes qu’il avait pu voir à l’affrontement l’attendaient à la sortie de l’école. Ils l’avaient frappé comme des bêtes sauvages, mais pas sur le visage pour que personne ne se doute de rien. Puis ils avaient décidé de le marquer à vie pour lui apprendre à respecter ses aînés. Ils lui avaient, de force, enlevé ses habits, et rien de ce qu’il n’avait pu dire, ou hurler plutôt, n’avaient arrêté ses agresseurs, qui prenaient un plaisir sadique à faire ce qu’ils lui faisaient subir.
D’un mouvement peu assuré, le petit garçon écrasa ses larmes et se décolla du mur. Il n’était pas allé à l’école. Il avait attendu que les grands s’en aillent pour se relever et filer. Maintenant, il n’osait pas rentrer chez lui, de peur que sa mère ne le frappe encore. Surtout qu’elle frappe fort, sa maman. Et si son père était présent à la maison, il risquait gros, très gros, surtout à la vue des rigoles de larmes striant ses joues. Ses parents ne le croiraient pas, comme d’habitude. Mais il ne pouvait pas rester là, les autres pourraient revenir et lui faire encore du mal. Il se traîna donc, pitoyablement, jusqu’à chez lui, ralentissant au fur et à mesure, avant de poser sa petite main tremblante sur la poignée. Dès qu’il ouvrit la porte, quelque chose de bruyant et douloureux le jeta au sol. Une gifle bien assenée de sa mère. La voisine, qui taillait les rhododendrons, regarda la scène sans broncher, habituée au fait que la dame d’à côté hurle sur son fils, un empoté qui faisait l’école buissonnière. Cette fois-ci, elle assisterait en direct à l’affrontement. - Est-ce que je peux savoir où tu étais ?! Silence. Le petit garçon porta la main à sa joue brûlante, où une marque de main s’étalait en rouge. Sa mère frappait fort, et il valait mieux ne pas lui répondre pour ne pas en prendre une seconde. - Tu as encore fait l’école buissonnière ?! Tu crois que ton père et moi t’avons élevé pour que tu fasses ce genre de choses ?! Ah, si tu pouvais t’intéresser un peu plus à l’école et un peu moins à la nature ! Relève-toi ! Le petit garçon obéit et se releva avec difficulté, regardant toujours le sol pour ne pas croiser le regard de sa mère. Un regard furieux et inquisiteur qui lui donnait l’envie d’être aussi petit qu’une souris. Un pas lourd derrière sa mère lui fit écarquiller les yeux de stupeur. Puis de terreur. Que faisait son père ici ? Oh non, la punition allait être exemplaire ! - Tu nous fais vraiment honte ! Par Dieu, qu’ai-je fait pour avoir un fils pareil, qui préfère dessiner des petites plantes au lieu de tenter de faire quelque chose de sa vie ?! Le petit garçon serra les dents. Les mots de sa mère frappaient juste, aussi juste que ses poings. Il sentit ses yeux s’humidifier et quelques larmes s’en échapper. A la vue de ces larmes, le père saisit le petit garçon par le bras pour le secouer, le malmenant sans douceur, lui faisant du même coup mal puisqu’il avait été frappé durement par ses agresseurs. - Arrête de pleurer ! Tu es un homme, non ? Il serait peut-être temps que tu nous le prouve et que tu te conduises en tant que tel ! Pleurer et passer son temps à rêvasser, c’est un truc de femmes ! Un homme doit se montrer dur, rationnel, et surtout doit apporter l’argent à la maison pendant que la femme s’occupe des enfants ! Tu crois que c’est en pleurant et en peignant les nuages que tu feras rentrer l’argent nécessaire pour que vous viviez bien, toi, ta femme et tes enfants ? Le petit garçon ne répondit pas, fixant obstinément le sol. Face au mutisme de son fils, le père soupira, très déçu, et le lâcha sans douceur, le faisant tomber sur les fesses. Le petit serra les dents, ferma les poings, s’enfonçant les ongles dans la peau. Ne pas crier. Ne pas manifester la subite douleur qui venait de le prendre. Ne pas pleurer. Ne pas montrer qu’il était malheureux d’être ainsi mis sur le banc de touche, sans pouvoir s’expliquer face à la prétendue toute-puissance des adultes. Mais sa mère reprenait la parole, de sa voix dissonante rendue perçante par l’énervement, énervement proche de l’hystérie désormais. - Ca suffit ! Tu seras privé de repas de soir ! Voyons si le manque de nourriture te sera bénéfique ! - Et tu peux surtout dire adieu à ton chevalet. Il va brûler, c’est moi qui te le dis. Il ne broncha pas, mais son regard se fit dur. Il sentait dans son dos les yeux de la voisine le fixant, et se retenait d’éclater en sanglots, ou de se retourner pour s’enfuir, ou de ... - Je ne veux plus te voir ! Monte dans ta chambre avant que je ne m’énerve totalement, Adolf ! Le petit garçon se leva et partit en direction de la maison pour monter dans sa chambre et s’y enfermer, maudissant la peinture, maudissant ses parents, maudissant les juifs de sa classe, maudissant les juifs qui lui avaient fait ça. Par la fenêtre, il entendit cette curieuse de voisine se pencher par-dessus la haie pour bavarder avec ses parents. - Et qu’est-ce qu’il a encore fait, le petit Hitler ?
✶ Auto évaluation ; Je l'aime bien. Je ne le considère pas comme mon meilleur, mais j'aime bien la chute inattendue. On a pitié du petit garçon, on a des excès de violence envers les parents, et finalement ... xD.
✶ Une de vos poésies ;
- Spoiler:
La ville est une jungle dont les tours immenses Rivalisent avec les pins majestueux. L’homme civilisé y brouille tous ses sens Et foule de ce fait des sentiers dangereux.
Voit-il dans les voitures les véloces panthères, Qui guettent le faux pas pour lui tomber dessus ? Sent-il donc l’essence et l’odeur éphémère De ces gros tas d’ordures qui moisissent et qui puent ?
Car la ville est telle une jungle profonde Recelant des dangers à chaque tournant de rue. Ce chien, par exemple, qui aboie et qui gronde, Craignez un seul instant qu’il ne vienne et vous tue.
Voyez l’homme urbain, perdu dans ce monde fou, Qui très béatement se sent hors de danger. Hors de danger de qui, de quoi, et d’où ? Il n’y a plus que l’humain pour croire en cette paix.
✶ Auto évaluation ; Composé de quatre quatrains, ce n'est donc pas un sonnet. Je l'aime bien, il m'est sympathique. Début un peu copié sur Baudelaire, j'avoue, mais j'en suis quand même contente. ^_^
Dernière édition par Champifeuille le Dim 29 Aoû - 17:53, édité 1 fois |
|