♬ Calliope ; beau et parfait.
| Sujet: o nce u pon a t ime ; m ocerino Sam 26 Juin - 18:51 | |
| O n e ; who are you ?
PUF; Mocerino. Âge; Treize ans. Fille ? Garçon ?; Fille. Code; C'est ok, mon EGP.
T w o ; your tastes
Vos livres préférés; Ellana, Ewilan, l'Autre, les Âmes Croisées. Un peu de rêve, une pincée de poésie, et de l'art en grande masse. Paix à l'âme de Pierre Bottero. Tobie Lolness. J'ai adoré ce livre, bien qu'il ne fasse pas l'unanimité. Elisha est juste géniale. Harry Potter, La Guerre des Clans. Deux classiques. Bon, sympas, j'admets, mais un peu chiants à la longue. On va s'arrêter là, j'ai la flemme d'en mettre plus. x) Vos artistes préférés; musique, peinture .. etc Niveau musique, je ne suis pas trop difficile. Du rock. Nirvana, Within Temptation, Evanescence, Green Day, les Offspring ... Tant qu'il y a de jolies mélodies et une bonne voix, je suis contente. J'aime bien aussi un peu de classique, les BO de films principalement. AaRON est un groupe que j'aime bien, aussi, U-Turn (Lili) m'a inspirée quand j'écrivais I'll be your guide. Vos films préférés; Le pianiste. Il est trop beau ce film. Black Book. Encore de la guerre mondiale. Je l'ai vraiment trouvé super, et l'actrice est superbe. Le Grand Bleu. J'ai fondu en larmes à la fin, j'étais encore à pleurer une heure plus tard dans mon lit. x)
T h r e e ; and you ? A little autor
Un de vos textes;
- Spoiler:
I’LL BE YOUR GUIDE « Lili, easy as a kiss, we’ll find an answer. Put all your fears back in the shade. Don’t become a ghost without no colour, ‘cause you’re the best paint life ever made. » U-Turn (Lili), d’AaRON. « Lili, aussi facilement qu’un baiser, nous trouverons une réponse. Renvoie toutes tes peurs dans l’ombre, Ne deviens pas un fantôme sans aucune couleur, car tu es le plus beau tableau que la vie n’ai jamais fait. » Les yeux clos, perdue dans des souvenirs que je ne connais peut-être pas, tu vogues, au gré de tes pensées. Pauvre muse déchue, dont le cœur saigne et sanglote, quelle fut donc ta faute, pour mériter telle pénitence ? Une brise chaude, moqueuse amie de ton désespoir, vient chatouiller ta nuque, ironique souffle rauque dans ton cou. Un bien amer rictus se dessine sur ton visage, jadis semblable à celui de la divine Aphrodite, tandis que tes yeux, puits d’une douleur sans nom, se brouillent, peu à peu. Mais qu’as-tu fait ... Quelques mètres sous tes pieds, tu entends la douce mélodie des vagues venant lécher les rochers ; elle t’apparaît comme un sublime requiem aux notes cristallines. Des rafales de tristesse déchirent ton cœur, te hantent, puis te laissent ainsi, brisée, à la merci de la bise glaciale. Loin, loin sous tes pieds, l’écume blanche te sourit, t’appelle à elle ; tu te surprends à envier son étreinte fraiche, son doux murmure mais aussi son calme, sa paix. Les vagues, telles un chœur de sirènes, t’invitent à te joindre à leur danse, à briser la surface de l’océan qui mugit à tes pieds. Tu voudrais l’oublier, le chasser de ton esprit. Tu voudrais t’oublier. La main du vent, glaciale comme l’étreinte de la Grande Faucheuse, se pose sur ton épaule, et vous écoutez, silencieux, le funèbre chant de la mer. Le regard triste, tel un de ces chiens brisés par les horreurs de la vie, tu attends que l’on vienne te chercher, que l’on te redonne une raison d’exister. Ton cœur brisé cherche qui le consolera. Ton âme éplorée ne demande qu’à guérir. Et toi, accablée, tu te réfugies dans ton silence obstiné, animal farouche que nul ne peut apprivoiser ... Tu lui en veux ; oui, Lily, je le sais, ne le caches pas, tu lui en veux. Tu as raison, tu sais. Il n’a aucune excuse. Tu te raccrochais à lui, tu lui avais offert ton cœur, ton âme. Il était celui qui, après la mort de maman, t’avais permis de recommencer à espérer. Tu l’aimais, Lily, plus que nul autour de toi. Mais pas lui. Il a brisé ton pauvre petit cœur, il t’a abandonnée. Répudiée. Au profit d’une autre, plus belle, plus grande, plus blonde. Plus plastifiée, aussi. Toi, tu étais juste naturelle. Dans ton corps comme dans ton âme. Petite et maigre, insolente et franche. Brune aux yeux verts, grande gueule à l’ironie mordante. C’était toi, ça, Lili. C’était. Maintenant, il n’a laissé de toi qu’un corps, un cadavre. Mais un corps peut-il souffrir ? Réponds-donc, ma chère Lily, un corps peut-il souffrir ? Non, il ne le peut ; tu n’es pas si morte, au fond. Est-ce à moi, ton frère, ton grand-frère, que tu te raccroches ? J’aime cette idée, car je veux t’aider ; je veux te voir sourire, je veux te voir renaître. Comme une fleur. Te souviens-tu des roses du jardin de maman ? Chaque été, elles renaissaient. L’hiver était dur, impitoyable, mais elles renaissaient toujours. Je t’en prie, Lily, sois une rose. Ne sois pas une de ces fleurs disgracieuses qui meurent après une seule saison. N’ont-elles pas tout à envier à leur belle concurrente, la rose ? Une odeur délicieuse, des pétales délicats, des épines protectrices. Tu sais, Lily, je veux bien devenir l’une de tes épines, moi ; s’il le faut, je serai la seule, mais je serai là. Je te protégerais, je te le promets. Tu ne seras plus jamais seule. Sèche ces larmes, s’il te plait. Prends ma main et allons-nous-en. Partons, par delà les montagnes, par delà les forêts. Partons, main dans la main. Je te montrerais les étoiles et la lune, les arbres et les forêts, les sources et les rivières. Je te montrerai le monde et ses merveilles. Tu ne seras plus jamais triste, Lily. Une rose n’est jamais triste quand elle a ses épines. Et si un jour tu veux te débarrasser de moi, je prendrais mes distances, je veillerais à toujours être là pour toi quand tu en as besoin, sans pour autant devenir envahissant. Tu seras toujours ma petite sœur, Lily. Allez, viens là, viens avec moi. Ensemble, nous peindrons ton monde gris d’or et de bleu, de feu et de vert. Avec des craies de toutes les couleurs, nous dessinerons sur le tableau noir de ton malheur le visage du bonheur. Je veux te voir sourire, Lily. Ôtes moi ce masque triste, je t’en conjure ; offres moi la vision de ton visage serein, de tes yeux rieurs. Je n’en peux plus de ton regard perdu, de cette flamme, née de tes doutes, qui danse au fond de tes prunelles. Tu sais, ce n’était qu’un homme, un simple homme. Il ne mérite pas que tu souffres, que tu le pleures indéfiniment. S’il te plaît, Lily, ne deviens pas une muse déchue, un ange sans aile, un fantôme sans couleur. S’il te plait, donnes moi ta main, ne t’envoles pas. Vivre est plus difficile que mourir, me diras-tu ; mais voudrais-tu que je souffre de ta mort comme nous avons souffert de celle de maman ? Voudrais-tu me savoir triste, esseulé ? Ne pars pas, Lily. Reste avec moi. Il y a tant de villes à visiter, tant de forêts à arpenter, tant de places à embrasser ; voudrais-tu t’en priver ? Pour tous ces pas hors de ton monde si faux, si gris, je serais là, je serais ton guide. Pour chaque rue, chaque endroit que tu n’as jamais visité, je serais ton guide. Pour la vie, pour l’éternité, je serais ton guide. Mais pour la mort, je ne peux t’accompagner. Auto-évaluation; Certains de mes textes, je les adore, comme I'll be your guide. D'autres, je les hais. Je me pense plutôt habituée à écrire, avec mes trente-six nouvelles entre décembre 2009 et fin juin 2010, et je commence à avoir un niveau plutôt appréciable. Un de vos poèmes; Ils sont nazes mes poèmes. é_è
- Spoiler:
La menteuse. L'empathie, la compassion ... N'est-ce donc qu'une illusion ? Bien aveugles amis, Voyez ma tricherie !
Ma tristesse je cache, Puis mon masque j'arrache ; J'appelle à l'aide, Ma cause je plaide.
Bien douloureux silence ! J'implore la clémence De mes amis trompés.
Quelle belle souffrance ! Me revoilà silence. On ne peut m'excuser.
Nature; ( rien, quatrin, sonnet ..) Un sonnet. Avec un rythme pourri, vu que je suis en héxosyllabe au lieu d'être en alexandrin. XD
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